Depuis ses balbutiements, le monde de Magna n’a jamais connu qu’une seule chose : La violence. L’affrontement était le quotidien de tous, hommes, femmes et enfants, sans répit, sans pitié, sans compassion, une haine violente et meurtrière. Les peuples étaient divisés en de nombreux clans montrant leurs appartenances, leurs raisons d’être, leurs conflits. Ces clans n’étaient que des excuses, des prétextes à guerroyer plus encore si bien que très souvent, des alliances se formaient et se déchiraient. Nombreux étaient ceux qui désiraient la paix, et plus nombreux encore étaient ceux qui recherchaient la guerre...
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22.o4 Ouverture du forum xx.xx Bla Bla xx.xx Bla bla
Intrigue
C'est la guerre ! Le Roi de Cinis, a officiellement déclenché les hostilités en accusant le royaume mercantile de Petram d'être la source de tous leurs maux. Une déclaration aussi soudaine qu'inattendue, mais pourtant suivie par une majorité de la population Cinisienne. L'Empire magique de Nix, lui, se contente de faire la sourde oreille aux nombreux tapages qui touchent les contrées voisines, trop occupé à gérer la crise grandissante entre noblesse et populace. Quant à la nation matriarcale de Nebula, la préservation de la paix au sein de ses frontières est bien plus importante que la probable annexion d'une contrée voisine.
Cinis
7
Nix
5
Petram
4
Nebula
5
Scénarios
Prince héritier : Héritier direct de l'Empereur, vous vouez une haine sans limite à l'Impératrice désignée. Pour vous, ce système de désignement est à l'origine de tous les maux qui touchent le pays depuis que l'institut s'intéresse de près au pouvoir. De fait, vous réfutez tout ce que peut avoir décidé l'Impératrice et n'attendez qu'une seule chose : Être à la tête de la nation afin de mettre un terme aux manipulations de l'institut.
Droite, digne, militaire. C'est ainsi que se tient la Générale des Clairvoyants. Impassible, elle s'assure également que les trois soldats qui l'accompagnent restent également de marbre, afin de donner cette impression de stabilité, d'assurance qui doit émaner de chaque Clairvoyants. Mais intérieurement, elle n'en revient pas. C'est la première fois qu'elle se rend à Diadème et il faut bien reconnaître qu'elle n'est pas déçu du voyage. La beauté de la ville sous la neige, la hauteur de ses murs, les impressionnants baraquements bâti à l'intérieur de ces derniers même... Tout ici la laisse particulièrement admirative. Mais elle ne doit pas montrer cette partie d'elle, absolument pas. Car elle part négocier les tenants et aboutissants d'un lourd contrat avec l'Egide Blanche directement. Et son prédecesseur lui avait souvent parlé du caractère très formel et solennel de ces derniers. Elle se doit de se montrer à la hauteur pour cette première entrevue, ne serait-ce que par respect pour lui.
Enfin, après une grande attente, un soldat lui indique de la suivre. Seule. Elle demande donc à sa "suite" de l'attendre ici avec fermeté et se dirige vers l'intérieur du bâtiment, un intérieur particulièrement beau au vu de la fonction que l'on attends de ces lieux. Enfin, peut-être le problème vient-il plutôt du Fort Regis, cette relique de l'époque ou Nebula était encore en guerre ? C'est dire si ce bâtiment était âgé, et jamais personne ne s'est soucié de le rénover plus que nécessaire. Peut-être peut-elle amener cette idée une fois retournée à Boeria ? Elle pénètre dans un grand bureau et vois assis dans un fauteuil un homme qu'elle soupçonne être celui qui lui a envoyé cette missive, plusieurs jours auparavant. "Commandant Yrr, je suis Selenne Dargen, Générale des Clairvoyants de Nebula. C'est un honneur de vous rencontrer." Son salut militaire est parfait, tout comme sa posture. Elle n'éprouve aucune angoisse, aucune anxiété à pénétrer ainsi dans le bureau d'un chef d'ordre de chevalier d'un pays en pleine guerre. Non, ce genre d'ambiance, elle est presque sûre qu'elle est née pour vivre au milieu de cet univers, quand bien même elle n'est qu'une femme.
Sione
Ven 17 Mai - 15:15
TALK ABOUT BUSINESS || ft selenne
www — La fumée diaphane de sa cigarette se propageait autour de lui tandis qu'il libérait une expiration légère. Elle dansait autour de son visage donnant la sensation de caresser ses joues avec une douceur maternelle. Sione n'aimait pas cette fichue habitude qu'il possédait depuis un nombre d'années qu'il ne prenait plus la peine de compter. Le chevalier avait ce besoin incontrôlable de fumer, de brûler une part de son âme qu'il ne pouvait sciemment pas garder en lui. L'homme pinçait du bout des doigts l'objet puis vint reprendre une prise. Le mage trônait seul dans son bureau — affalé dans son fauteuil tourné vers la fenêtre il observait la neige tomber depuis une bonne demi-heure. Il était coincé dans ses pensées, les questions ne cessaient de se montrer et tant bien que mal il essayait de dénicher les réponses adéquates. Autour de lui certaines de ses créations liées à sa résonance le regardaient faire préférant jouer le mutisme. Même l'ouvrage qui ne cessait de l'ouvrir lors de ses périples avait préféré prendre du repos. L'ambiance était des plus morne à l'instar du climat qui avait possession de la capitale.
Puis un son le sortit de sa torpeur interne, le bruit d'une main venant frapper sur la porte en bois sculpté. Il ne mit pas longtemps à réaliser cette interpellation. Oui ? Par instinct Sione se redressa de son assise posant son dos droit contre le dossier ; les bras sur les accoudoirs. D'une petite rotation le fauteuil se tourna afin qu'il puisse faire face à l'entrée du bureau à nouveau. Son regard se figea dans celui du soldat qui montra son joli minois. Attentif. Faites-la entrer. Sa missive était arrivée à bon port. Tandis que le subordonné se retirait le chevalier prit la peine de replacer le sol de sa tenue ainsi que sa petite épaulette en argent. Il n'était guerre habillé d'une tenue pour guerroyer mais elle traduisait malgré tout son rang. Le mage n'avait pas à en jalouser d'autres, c'était certain. L'invitée se présenta alors en rejoignant l'intérieur de la pièce. Honneur partagé, je suis ravi de vous voir si vite après ma requête. Il se permit un frêle sourire puis désigna une chaise de la main. Bien, mettez-vous à l'aise ma chère je vous prie. Souhaitez-vous boire ou manger quelque chose avant de débuter cet échange ? Attitude agréable bien que la jeune femme pouvait ressentir divers regards insistants sur elle malgré qu'ils ne soient que deux présents.
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