Avez vous entendu parler du prince héritier Soren ? Bien sûr que oui si vous êtes natif du pays. Mais dans vos regards, on peut voir que vous voulez en savoir plus, quel est cette personne qui doit hériter d’un pays entier avec la gloire et les problèmes qui s’en suit.

Le jour où vous le rencontrez, vous remarquerez tout de suite son calme et sa patience. Le genre de personne à prendre son temps pour écouter, ainsi que comprendre l’environnement qui l’entoure. C’est une personne souvent plongé dans ses pensées à réfléchir dans tous les domaines, cherchant à résoudre les problèmes les plus épineux aux plus simples. On peut dire que c’est un homme qui adore se poser des défis personnels, cherchant toujours à surpasser ses capacités, il peut souvent tomber en surmenage à vouloir trop faire bien.  La perfection, c’est aussi son crédo, il n’aime pas laisser une chose à moitié faite, il est du genre maniaque à tout vérifier presque une dizaine de fois avant d’être sûr.
Vous l’aurez compris, c’est une personne qui veut donner le meilleur de lui même pour montrer une bonne image et faire la fierté de son peuple. Il se met beaucoup de pression, car il sait que le rôle qui l’attend ne sera sûrement pas du tout repos, il s'investit énormément dans son pays. Il sait bien parler et être très avenant envers les gens.

Cela ressemble presque à un prince parfait ! A l’écoute, présent pour son peuple, bon sang qu’est-ce qu’on attend pour lui donner la couronne ? Vous vous doutez, il y a des défauts, ce que vous venez de lire n’est que la personne qu’il est devant le monde, les premières impressions. C’est avant tout un jeune adulte, il a le sang chaud, qu’est-ce qui se passe quand un problème ne se résout pas ? Il s’énerve très rapidement.  Il peut oublier de manger ou bien de dormir tant que cela n’est pas résolu, il déteste tout remettre au lendemain. C’est un travailleur, mais aussi une personne qui aime réussir, c’est donc un mauvais perdant qui grogne rapidement quand cela ne lui plait pas. Il est de nature à ne pas beaucoup sourire, il ne le fait que par obligation ou par sarcasme…. Ah oui le sarcasme, c’est une seconde nature avec lui quand quelques chose lui déplait ou alors quand il est avec une personne qu’il considère comme “ami”. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, mais il sait frapper où cela fait mal verbalement, une vraie vipère.

Cependant, c’est une personne très proche de sa famille, il peut se montrer très protecteur envers les siens. Il n’est pas le plus égoïste de tous, il s’arrange toujours que pour tout aille bien pour les autres, il n’est pas le genre à montrer ses sentiments positifs, les enfouissant souvent en lui. Il écoute souvent les bons conseils, et essaie de passer du temps avec ceux qui comptes. Il a beaucoup de mal avec les enfants, ne sachant pas vraiment gérer les crises de larmes ou les crises d’énergie, trop pour lui qui préfère la réflexion et le calme. Il sort souvent pour prendre la température de la ville, voir les problèmes, essayer de comprendre le monde. Il est très curieux. Toutefois, on sait que c’est lui l’héritier, car il se place en très haute estime et aime que tout aille dans son sens.

Un peu d’extra ? Notre prince apprécie lire, l'entraînement à l’escrime pour développer son activité physique. Il aime beaucoup les balades extérieurs, la stratégie, les personnes cultivés qui ont beaucoup à apprendre. Les tomates…. oui cette info est désuet, on sait jamais comme le chocolat, il adore cette sucrerie !
Il déteste perdre son temps, l’injustice, les gens qui ne font aucun effort., cela l’horripile plus qu’autre chose. Il a beaucoup de mal dans les soirées, il n’est pas à l’aise avec les grandes foules, toujours peur de faire mauvaise impression. Une autre information désuet ? Ne lui proposez pas de boisson chaude, il est très sensible aux lèvres, il met plus d’une heure avant de pouvoir y toucher.

Il y a encore beaucoup de chose à dire en extra, mais autant que vous alliez le rencontrer, il ne mord pas, sauf si vous cherchez à nuire à son petit nid et sa vie. Vous le trouverez rapidement, il n’est pas du genre discret, c’est un prince, faites lui la place qu’il mérite !

Est-ce une chance de naître avec une cuillère en or dans la bouche ? C’est ce que se demandait une femme au ventre bien arrondi en regardant d’une grande fenêtre le monde. Caressant avec beaucoup de tendresse son ventre, offrant déjà tant d’amour à son futur enfant. Toute mère a peur pour son enfant, elles ne peuvent pas prévoir leur avenir, mais peuvent les guider du mieux qu’elles peuvent. Cependant, le poids qu’elle porte sur ses épaules, tôt ou tard va terminer sur cet si fragile qu’elle porte. Chantant une comptine durant sa marche dans les long couloirs, elle redoute le pire. Cependant l’étreinte de son époux la rassure à chaque fois qu’elle broie du noir. Leur sourire est complice comme leur envie de voir enfin le visage de leur premier enfant.

Est-ce qu’il aura ses yeux ? Est-ce qu’il aura ses cheveux ? Un tsunamie de questions vient, à chaque centimètre gagné par son ventre. La frayeur de ne pas réussir à lui donner vie commence à faire peur à la jeune maman, pourtant les mots tendres de son époux lui donnait confiance, surtout qu’elle ne veut pas laisser l’éducation entière au père, il a déjà tant à faire. Malgrés la fatigue et sa peur, Pearl gardait le sourire et soutenait son amour du mieux qu’elle pouvait, c’est sa façon d’être, de toujour aider. Bien qu’au moment fatidique de donner la vie, sa peur a prit le dessus, n’arrivant pas à écouter les directives du médecin. Toutefois, quand elle a croisé le regard effrayé de Joachim, son tendre, celle-ci tenta de reprendre confiance, il ne faut pas avoir peur car toute les mamans sont passées par là. C’est avec une détermination de combattante qu’elle finit par entendre les cris de son premier né. La jeune femme était épuisée mais pu serrer son nouveau né contre elle quand on le lui donna.

Le plus beau jour de sa vie avait enfin un visage, celui de son bébé qui dormait contre elle. Un garçon en pleine forme, bien que la première chose que beaucoup remarquèrent, c’était le manque de ressemblance avec le père, il a tout pris de sa mère. Cela n’a pas fait peur à la jeune maman, au contraire c’était amusant pour elle, de voir le père faire une sorte de petite moue en voyant son fils avoir les yeux et les cheveux de sa génitrice, il cherchait le moindre endroit du bébé pour dire que c’est à lui. Quel fou rire elle eu ce jour-là.

Le petit Soren, prénom que son père lui choisit, commence alors ses premiers pas dans le monde. Assommé par les cours qu’il se doit de savoir par coeur, soutenue par ses parents du mieux qu’ils le peuvent. Il a tout de suite compris que pour faire plaisir, il se doit d’être parfait, combien de fois sa mère le mettait dans son lit alors qu’il s’est endormi dans sur son bureau avec la joue pleine d’encre. Malgrés son travail acharné et ses kilos de cours en trop pour être un bon petit noble, il n’en reste pas moins un enfant qui a besoin de se dépenser. Durant les après-midi de rencontres entre les bonnes familles, il se faisait pas mal d’amis, après tout les parents poussent leurs enfants vers lui pour être bien vu.  Cependant, il trouva le match en amitié avec une gamine tête blonde à l’air bien angélique. Avec juste un geste stupide ou il a craché tout son jus de fruit sur lui en riant. Ce n’était clairement pas noble comme attitude, mais cela lui permettait d’échapper un peu à la réalité. Cette fillette s'appelle Astrid camarade de bêtises et amie la plus fidèle, partageant trop d’aventures de fuites par la fenêtre, de cache-cache dans le château… De vol de biscuits dans la cuisine et par les coups de bouquins de précepteurs agacés de leurs bêtises. Pour vous dire, on ne voyait pas Soren sans la tête blonde et inversement, un duo inséparable même si les années passaient, ils étaient toujours ensembles mais n'empiétaientt jamais sur l'apprentissage de l'autre. La mère de Soren pensait que l’apprentissage allait être dur pour son fils, cependant, Astrid comme Soren comprirent vite que l’éducation passe avant tout, ils savaient se doser l’un et l’autre… Elle était soulagée comme ébahi devant une si belle amitié.

 
Le temps passait si vite à force d’avoir temps à apprendre. Soutenue par la main de sa mère, il regardait son père, le roi monter sur le trône. La pression de la main de sa mère se faisait un peu plus forte, il sentait comme un stress dans celle-ci. Après tout être un héritier est un lourd poids sur de maigres épaules. Cependant, le père comme la mère n’étaient pas si prêt que ça. La jeune femme devait rester digne et savoir être présente pour son époux comme pour son enfant. Garder le sourire même quand son époux semblait perdu, elle ne pouvait hélas pas vraiment l’aider, être un soutien morale était son rôle principal qu’elle prenait très à coeur. Combien de fois Soren a pu voir cette femme forte garder le sourire devant des propos injurieux et des mauvais dires, puis s’effondrer dans la chambre de son petit en retenant ses larmes.

“Quand je serais grand, j’enverrais les méchants un prison !”

C’est ce que disait un enfant innocent en brandissant une épée en bois.  Il sentit alors l’étreinte de sa mère le plaquer contre elle. Soren était trop jeune pour comprendre la situation actuelle, il ne voyait que de mauvaises personnes parler mal de son père. Cependant, un enfant n’est pas si aveugle que cela, voir ses parents tomber dans l’incertitudes, le doute qui remplace les sourires habituels. Notre petit prince aurait pu se renfermer sur lui, mais Astrid était heureusement là pour lui apporter un peu de lumière dans sa vie. Puis rentre alors dans la vie du jeune prince, une femme qui fut élu par le peuple, l’impératrice Nadya Preslast, au début il trouvait cette femme très jolie et envoûtante. Cependant, d’un simple claquement de doigt, le père de Soren s’est vu comme effacé, et les dires de sa mère semblaient être sans effet pour soutenir l’homme qui rentrait dans une déchéance constante.

La colère du jeune prince devenait de plus en plus forte, mais on lui a appris à garder son sang froid. Du moins, du mieux qu’il pouvait. Des propos de certains gamins l’ont énervé, ils disaient que son père était un bon un rien. Serrant des dents, il avait de plus en plus de mal à garder son calme. Jetant alors un caillou dans la figure d’un d’eux de colère, il a alors essayé de masquer ses oreilles pour ne plus rien entendre. Toutefois, le mots de trop fut dit pour le petit noiraud, il sentit son sang ne faire qu’un tour, son coeur qui allait exploser sur le coup, il se retourne avec juste l'envie de les frapper. Mais au moment d’agir, il se rendit compte que plus rien ne bougeait dans les environs, regardant un peu partout, il ne comprit sur l’instant pas. C’est uniquement lorsque le court du temps reprit sa route qu’il tomba à genoux, très vite réceptionné par sa nourrice. Sa résonance s’est alors déclaré, un cours de plus pour apprendre à la maîtriser. Soren était un peu déçu d’avoir pareil pouvoir, il aurait préféré quelques chose de plus utile surtout pour ce qu’il se passe autour de lui, mais tant pis.

Surtout que plus les années passent, plus jeune homme souriant qu’il était enfant disparaît pour un homme plus calme et surtout las. Serrant tout le temps du poing quand il voit son père acculé de tout. Regardant cette dictatrice imposer les choix qui lui plaisait à elle et l’institut. Son géniteur quand à lui était totalement ignoré. Certes son père a fait des erreurs, il ne peut qu’admettre les faits. Cependant Soren n’attend alors que le moment pour pousser cette infâme personnage hors du pouvoir, mais malgrés sa patience, le trône n’est pas si proche de lui, il faut attendre et il ne le supporte pas. Peut être que c’était la goutte de trop au moment où cette femme invita un(e) disciple dans le château… Bien sûr, le château est connu pour faire pensionnat, c’est ce que tu as pensé du haut de tes 16 ans.  Durant une soirée mondaine, tu as longtemps gardé ta colère, mais la voir se pavaner… Non, juste la voir t’as comme quelque peu agacé tout seul.

“Au pire, dites le directement si vous voulez qu’un trône et une couronne, cela ira plus vite que supporter vos beausemblant.”

Les regards se sont très vite tourné vers toi, un petit sourire en coin, bien que ta mère dans la panique t’a vite poussé en dehors de la salle avant de te tirer par le bras pour te guider dans les appartements de tes parents et te prendre la claque monumentale de sa part. Bien que sa main était tremblante, elle t’a bien fait mal sur le coup.

“Soren, je sais que tu es en colère, mais s’il te plaît essaie de ne pas…
-Essaie de ne pas faire de l’ombre à père pour ne pas le ridiculiser. Je m’en doute bien mère.
-Je suis désolé Soren de t’offrir une vie si dur.
-C’est juste une épreuve à passer mère,  je vous protégerais toi et père, tout en restant dans l’ombre, ne vous en faites pas, vous m’offrez la plus belle vie que vous pouvez.”

Tes bras d’enfant ce sont changés en des bras fort pour soutenir ta mère qui s’effondre. Tu lui frottait la tête alors que ton regard était sérieux. Protéger les êtres chers, redorer le blason de la famille et du pays, tu sentais la noirceur teindre ton âme, comment tout réussir sans sombrer dans le mauvais chemin. Alors que cette soirée marqua ton insolence envers l’impératrice, tu ignores les propos mauvais et avance pour trouver une solution du haut de tes 16 ans. Chaque fois que tu commences à te dire que tu vas dans le mauvais chemin, que tes choix sont mauvais, tu sentais l’étreinte fragile de ta meilleure amie sur l’un de tes bras, pour te sortir de ta torpeur et de tes sombres pensées.  Bien que le temps commence à vous séparer, tu te dis que tu ne lui a jamais dit merci.

“Tu voudrais venir à ma fête d’anniversaire ?
-Est-ce que j’ai le choix ? Si je dis non, tu vas chouiner tout l’aprem.”

Tu la vois déjà qui commence à bouder, tu lui donnes tout de même la réponse positive qu’elle attend. De toute façon tu allais dire oui. Une soirée chez elle allait te changer un peu les idées, c’est plus calme qu’une soirée au château déjà.  Bien sûr tu as fais l’effort de bien t’habiller, ainsi que saluer chaque personne avec un grand sourire, après tout avoir le prince à une fête est un grand honneur pour la famille d’Astrid, tu te devais d’être irréprochable. T’éloignant un peu du monde, tu prends un peu l’air, regardant un la jeune femme vêtue d’une magnifique robe que tout le monde remarque, c’est une reine pour une nuit. Fouillant dans ta poche, tu te saisissant d’une boite que tu sors de ta longue veste, vérifiant que la parure que tu comptes lui offrir est toujours bien posé… Tu n’as pas encore trouvé le moment pour lui offrir, tu ne sais pas comment lui donner.  Tu n’aime pas ce genre de situation stupide, tu n’es pas à l’aise du tout c’est affreux. Bien que plus le temps passe, plus tu te rends compte que la demoiselle est prise par ses apprentissages et son futur déjà tout tracé comme toi… Profiter des possibles derniers moments avant de juste se saluer comme-ci vous ne vous étiez jamais connue, cela t’effraie. Secouant un peu la tête, tu entends que le père d’Astrid va faire une annonce très importante.

“ Mes amis, je suis ravi de vous voir tous ici présent pour l'anniversaire de ma chère et tendre Astrid. Dix-sept ans déjà, te voilà une jeune femme...Astrid, tu es maintenant en âge de te marier, je profite de cette merveilleuse occasion pour t'annoncer une nouvelle qui va bouleverser ta vie.”

Sur ses mots, tu sentis le regard de la jeune femme qui se pose sur toi, un sourire crispé, tu n’affiches qu’un sourire narquois. Elle est forte, c’est ce que tu t’es dis, bien que vu les propos de son père, tu t’attends déjà à l’annonce qu’il va faire.

“ L'annonce va bientôt se faire, te voilà fiancé à sa majesté le Prince Soren. Votre majesté, vous n'imaginez pas à quel point votre père m'honore de cette proposition. Tout est déjà arrangé depuis un moment.
- …. Quoi ?
-Pardon?!”

Le ton de ta voix était très choqué. Sur le coup tu as cru à une blague du géniteur de la jeune femme, bien que cela semblait beaucoup trop franc pour être une blague. Tu entends les applaudissement des gens, tu regardes un peu partout pour croiser le sourire de ta mère…. trop franc lui aussi, donc cela n’est pas une blague ?! Tu ne savais pas du tout quoi dire, en vrai tu avais les mots, mais pas la force de parler là tout de suite. Surtout quand quelques jours après l’annonce officiel est faite. Bien sûr, tu as réussie à parler à ta mère vite fait sur tes fiançaille, tu l’avais attrapé par la main.

“Mère c’est quoi cette histoire ?
-Eh bien, tu es fiancé comme moi et ton père à ton âge ! Bien que c’était plus tôt pour nous.
-Mais c’est Astrid !
-Oui une ravissante femme, tu en as de la chance !
-...C’est pas une femme !
-....Pour tes fiançailles tu veux un quoi comme cadeau Soren ?
-Mais, mère ! Je ne sais pas offrez moi donc plus de mascarade pour embellir la situation dont je n’ai même pas les mots pour m’exprimer !”

Tout ce que ta mère t'offrit, c’est un petit rire peu compatissant de ta situation. Totalement dépité de la situation, tu ne sais pas du tout comment réagir, entre l’Impératrice qui fait ce qu’elle veut, des fiançailles tombés de nul part. Alors que tu caches ton visage dans tes mains en essayant de mettre tout au clair comme tu peux. Tu entends alors la porte s’ouvrir et voir un monceau de valises apparaître à ta porte. La blague n’a donc pas de fin ? Tu papillonnes des yeux avant de voir la jeune femme blonde une valise entre les mains tout aussi déboussolée que toi. Bien sûr, tu as eu des explications, pour familiariser Astrid à son futur rôle qui ne va pas tarder d’arriver, elle va vivre à tes côtés… Toujours aucun mots sur le coup qui ne te vient, tu ne fais que subir des adultes en extase devant la situation. Elle apporte un peu de lumière dans ta famille, tu aurais voulu une autre lumière que ça.  C’est alors que ta mère arrive pour accueillir la jeune femme au seins de la famille avec un cadeau pour vous deux. Le fameux cadeau qui va embellir cette événement ridicule pour toi.

“Je vous présente Mascarade !”

Ta mère t’avais caché cette petite nuance d’humour mal placé qu’elle possède…. Baissant les yeux, voilà un chiot de race Welsh corgi qui apparaît dans la pièce et saute partout.  Bien sûr, tu as tout de suite demandé l’utilité d’avoir un animal. Après tout c’est comme un gosse ça réclame de l’attention, faut le nourrir, le sortir, jouer avec…

“Eh bien, pour vous familiariser avec le rôle de parents voyons ! Vu que vous êtes un peu en retard là dessus. Je me suis dit que cela serait une merveilleuse idée.”

Outre son grand sourire fier, tu ne peux t’empêcher d’afficher un visage blasé devant l’éclat du sourire de ta mère. Tu regardes ton amie tout aussi perdue que toi. Faut dire que tout va tellement trop vite, et avec cette boule de poil qui court partout et te colle, comment faire pour se concentrer concrètement ?  Heureusement le calme est revenu, accompagné par ces sombres pensées, après tout vos fiançailles ont apportés un peu de baume au coeur de tes parents, mais cette tâche qu’est cette femme a vite fait de tout recouvrir encore une fois. Tu serres des poings et des dents chaque fois que tu entends les louanges à son égard, elle ne mérite clairement pas tout ça, cependant, tu dois savoir te faire petit, tu n’es qu’un prince.

Toutefois tu t’es fais la promesse solennelle : Que si cette femme veut briller, elle va brûler.