— Il adore collectionner des objets atypiques. Les breloques qu'il arbore en pendentif, ou dans ses atours, en sont les preuves vivantes.
— Il déteste le conflit. Mettez-le dans une pièce en ébullition et il fera tout en son possible pour calmer les choses... ou prendre rapidement la poudre d'escampette. Il n'est pas du genre à faire preuve d'abnégation.
— Il adore l'adrénaline. Combinez cette dépendance hormonale à sa sacro-sainte kleptomanie, saupoudrez le tout d'une Résonance capable de rétrécir les preuves de sa culpabilité, et vous voilà en compagnie d'un parfait gentleman ! Ou... d'un cambrioleur ? La limite est très confuse.
— Il déteste les cris suraigus (et tous les types de chou).
— Étrangement, il adore chanter d'une voix suraiguë.
— Il déteste l'autorité froide et castratrice. Le respect, ça se mérite ! Et pas avec des ordres éculés qui se transmettent de génération en génération.
— Il adore la compagnie de ses compères lors de quatre cents coups – à boire ou de larcin. C'est un ami fidèle dont la confiance est précieuse.
— Il déteste les marchands et leurs comptes-rendus "obligatoires", soi-disant pour "contrôler leurs biens" et prévenir les "pertes matérielles".
— Il adore son boulot de passeur, qui lui permet de parcourir le monde.
— Il déteste se fixer à un endroit trop longtemps, par peur de se réveiller un jour ridé comme un linge mal étendu, avec partenaire et enfants.
— Il adore pourtant accumuler les trésors dans sa petite cachette à lui.
— Il déteste les personnes maniérées à l'excès.
— Il adore se moquer d'autrui, en les imitant et grossissant leurs traits.
— Mais le plus important : il se fiche d'être la cible des messes basses.

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Il n'y a vraiment rien à dire sur l'histoire de Dullahan. L'homme est un déchet – et de la pire espèce ! Croisez les doigts pour qu'il se casse une jambe en sautant d'un toit, pour sa prochaine cueillette aux champignons, parce qu'il risquerait bien de s'en prendre aux vôtres ! Mais Dullahan n'a pas toujours été comme ça. Oooh, ça non. Tout jeune, il était un fier marchand, se pliant aux quatre pour répondre aux besoins de ses compères. Et voici que tu entreposes ces caisses de marchandise dans une maigre bourse, et voilà que tu déballes la cargaison en mains propres (aaah, quelle époque !) au commanditaire. Et puis, le surmenage. La fatigue, la mine d'outre-tombe, le moral dans les chaussettes, les cinquante nuances de noir, et cætera. Pour pallier à ce menu problème, Dullahan a fait un demi-tour à cent-quatre-vingt degrés, a claqué la porte, et s'est juré de ne plus bosser pour son patron un chouïa trop attachant pour prendre sa vie en mains. Et depuis... hahaha, qu'il en a fait du chemin, le garçon ! Cette vie pleine de rebondissements ! Une épopée dan-tesque ! Une myriade de folles aventures exquises asséchant la gorge de nombre bardes sur le chemin de sa dest... ! Ahem. Du moins, ça, c'était le plan au départ. Dans les faits, Dullahan vogue ci et là en offrant ses services de passeur, profitant de la commission pour acheter un toit pour la nuit (car dormir à la "belle" étoile n'a rien de vendeur une fois l'exotisme de la première fois passé). Mais ça lui plait. Au moins, il n'a pas à se farcir les pets à l'odeur de chou de son bon-à-rien de patron.