• Once
    Upon a time
    Depuis ses balbutiements, le monde de Magna n’a jamais connu qu’une seule chose : La violence. L’affrontement était le quotidien de tous, hommes, femmes et enfants, sans répit, sans pitié, sans compassion, une haine violente et meurtrière. Les peuples étaient divisés en de nombreux clans montrant leurs appartenances, leurs raisons d’être, leurs conflits. Ces clans n’étaient que des excuses, des prétextes à guerroyer plus encore si bien que très souvent, des alliances se formaient et se déchiraient. Nombreux étaient ceux qui désiraient la paix, et plus nombreux encore étaient ceux qui recherchaient la guerre...
  • Annonces
    22.o4 Ouverture du forum
    xx.xx Bla Bla
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  • Intrigue
    C'est la guerre ! Le Roi de Cinis, a officiellement déclenché les hostilités en accusant le royaume mercantile de Petram d'être la source de tous leurs maux. Une déclaration aussi soudaine qu'inattendue, mais pourtant suivie par une majorité de la population Cinisienne. L'Empire magique de Nix, lui, se contente de faire la sourde oreille aux nombreux tapages qui touchent les contrées voisines, trop occupé à gérer la crise grandissante entre noblesse et populace. Quant à la nation matriarcale de Nebula, la préservation de la paix au sein de ses frontières est bien plus importante que la probable annexion d'une contrée voisine.
  • Cinis
    7
    Nix
    5
    Petram
    4
    Nebula
    5
  • Scénarios
    Prince héritier : Héritier direct de l'Empereur, vous vouez une haine sans limite à l'Impératrice désignée. Pour vous, ce système de désignement est à l'origine de tous les maux qui touchent le pays depuis que l'institut s'intéresse de près au pouvoir. De fait, vous réfutez tout ce que peut avoir décidé l'Impératrice et n'attendez qu'une seule chose : Être à la tête de la nation afin de mettre un terme aux manipulations de l'institut.
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Reaper, reaper, That's what people call me. || Thera
Thera
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Thera
Féminin

Dix-neuf ans

Originaire de Nebula, vis à Petram depuis ses septs ans

Indéfini

C

Homme de main, du marchand Di Markserreli

o1. statistiques

Ombre
Rôdeur


o2 . Caractère
Je ne crois pas avoir un caractère difficile, du moins, je n’ai jamais entendu Monsieur Di Markserreli s'en plaindre ouvertement devant moi. D’après ses dires, je serais quelqu’un de loyale et d’obéissante, des qualités qui se perdent en ce bas monde, et que ses hommes devraient imiter. En vrai, je pense qu’il apprécie surtout que je ne juge pas ses actes et ses décisions. Tout, comme je ne cherche jamais, à le ramener vers le droit chemin, ou à lui faire entendre raison. Pour tout avouer, je ne vois pas réellement l’intérêt de ramener ma fraise sur ce genre de sujet et encore moins à y mettre un brin de morale. Après tout, je ne suis qu’une exécutante, un pantin qui ne fait qu’obéir aux ordres que lui dicte son marionnettiste. C’est à cela que l’on m’a formé, pour obéir, et non pour ouvrir ma gueule quand cela me chante. J’avoue que pour cela, j’envie certains rebelles, mais n’étant pas la plus malheureuse, je ne vois aucunement l’intérêt de faire du grabuge juste pour le plaisir de me plaindre. Si je devais évaluer ma relation avec monsieur Di Markeserreli, je ne pourrais pas en dire bien grand-chose. Pour commencer, je n’ai pas vraiment une très grande confiance en lui. Je lui dois beaucoup, c’est indéniable, mais pas au point de lui confier en toute sérénité la totalité de ma vie. Disons qu’il y a un juste-milieu. Il est mon sauveur, mon employeur, mais cela s’arrête là. De toute façon, je doute qu’il me fasse grandement confiance lui aussi. Comme il m’a toujours dit, il faut toujours se méfier même des gens qui vous paraissent proche. Car une trahison n’est jamais loin. Pour avoir vécu à ses côtés, je ne peux que confirmer ses dires. Je n’ai jamais vu un homme se prendre autant de coups de couteau en traître, que cela soit de ses hommes, comme de ses soi-disant associés. Mais à force d’expérience, il sait à présent éviter ce genre de déconvenue avant même qu’elle arrive à échéance. Chose que j’essaye de lui imiter bien malgré moi.

Observer, analyser la moindre parole, le moindre geste suspect. En vrai, cela s’avère être un exercice plutôt complexe, mais enrichissant quand on comprend certaines ficelles, voir certaines mécaniques. Un clignement de l’œil incontrôlable, le froncement d’un sourcil à la volée, la ligne imparfait d’une pommette et tout autant de signes, qui peuvent trahir les états d’âme d’une personne. C’est pour cela que pour ma part, je m’efforce d'être la plus impassible possible, à montrer très peu d’expression ou de geste qui pourrait trahir mes sentiments et émotion. Je m’efforce d’être froide et professionnelle. Déjà, parce que c’est ce qu’on attend de moi, mais aussi pour ne pas me laisser envahir par mes propres pensées. Je ne fais pas le métier le plus facile pour une jeune fille de ma condition, et quand on enlève une vie, il faut savoir brider son cœur et son cerveau pour ne pas défaillir, ni éprouver de remords. Je ne pense pas avoir de regret, même si je sais que je ne fais pas le bien. Mais au fond, qui pourrait me juger ? Le monde n’est pas plus mieux loti. Peu de gens agissent pour le bien morale, ni pour le bien d’un monde meilleur. Les plus gentils finissent écrasés, tandis que les plus mauvais s’élèvent. Je pense qu’à un moment donné, il faut savoir choisir sa place, même si elle n’est pas des plus roses.





o3 . Histoire
Les heures paraissent infinies quand on reste là, à observer telle une gargouille les faits et gestes de sa future victime. Tel un oiseau de proie, une ombre invisible, j’attends le moment opportun pour agir, pour enlever la vie d’une main froide et experte, tout comme l’exige mon travail auprès de monsieur Markserreli. Avoir été recueil par un tel homme n’est pas vraiment de tout repos, mais ma décision aurait sûrement été la même si on me donnait de nouveau, l’occasion de repartir de zéro.  Après tout, je n’étais qu’une gosse des rues, une pauvre âme perdue qui devait chaparder ou mendier pour avoir une malheureuse pièce ou un quignon de pain. Peut-être que j’aurais fini dans une vie de débauche ou tout simplement morte au milieu des rats gargouillant des bas quartiers. Encore aujourd’hui, ce sont des déductions que me traversent l’esprit quand je me sens flancher, où, quand l’hésitation m’envahis. Penser à ses futures inimaginables dans cet instant présent, m’aide à relative, à me dire que je ne fais pas ça sans raison. Je sais que c’est un peu bête et que d’autres me diront que j’ai fait le mauvais choix, mais au jour d’aujourd’hui, je vois cette décision comme un cadeau du ciel. Je n’ai jamais manqué de rien, je vis à ma guise et comme je le désire. La seule contrainte étant de rester disponible selon les missions que me confie monsieur Markserreli. Ce qui n’est pas aussi souvent qu’on pourrait le penser. Parfois, je peux être plusieurs jours à intimider quelqu’un ou à tuer pour son compte avec discrétion, tout comme je peux être tranquille pendant un temps à vivre ma vie sans me soucier de rien. Tout dépend de comment se passe ses interactions, ses échanges avec ses associés. J’avoue que je n’envie pas les fous qui osent le défier ou qui osent lui mettre des bâtons dans les roues. Mon mentor est plutôt du genre à ne pas se laisser freiner par des nuisibles. Ceux qui se permettent pareil affront, ne mérite qu’un seul sort : Dormir à jamais dans les bras de la mort. C’est le sort qui attend justement cette personne que je surveille depuis un long moment déjà.

Tel un chat, je reste dans ma position, mes yeux étant les seuls organes ayant le droit de bouger. Dans ma jeunesse, j’étais toujours tendue à l’idée de devoir tuer. Je frissonnais à l’idée de savoir, que je me confronterai bientôt à leur visage suppliant ou meurtrier, comme si j’étais responsable de tout le mal du monde. Comme si je devais avoir honte de ce que je faisais. Une honte que je ne ressente plus depuis que j’ai fait de ce travail, une habitude. La culpabilité à laisser place à l’impassibilité. Après tout, je ne suis pas celle qui joue avec le feu. Je connais les limites et libre à ses ignorants de vouloir en connaître les risques.

La cible se déplace après une léthargie de quelques minutes, je fais de même, avançant a pas de chat sur mon perchoir qui me donne accès à d’autres zones plus en hauteur. J’ai toujours aimée passer par les toits pour ce genre de moment. Peut-être à cause de l’ivresse que peut donner un vertige, ou pour être au plus près du ciel qui sait ? Toujours est-il que c’est le moyen le plus sûre, pour filer une proie sans se faire remarquer. Beaucoup plus qu’en se déplaçant à même le terrain. À l’époque, je ne connaissais que la crasse des sols pavés, des ruelles étroites qui permettaient parfois de distancer mes poursuivants, quand je chapardais de la nourriture pour survivre. C’était le quota de tous les orphelins, de tous ceux qui avaient été abandonnés et à qui on a tourné le dos. Être un enfant ne permet pas d’apporter la sympathique d’autrui. Je l’ai expérimenté à mes dépends. Nous apportons parfois une dose de bonne action dans le cœur de certains, mais le plus souvent, nous étions chassés et emprisonnés quand on avait le malheur de se faire attraper. Cette vie n’était pas la plus radieuse et présentement elle me parait être un lointain souvenir. Elle ne me manque aucunement. Au contraire. Je suis heureuse d’y avoir échappée, d’avoir fait la rencontre de monsieur Markserreli. Il est ce qu’il est, et parfois, il n’est vraiment un homme charmant, mais il est de ceux qui vous apporte la seconde chance rêvée. Bien qu’elle puisse s’avérer être un véritable poisson par moment.

Ma mission se déplace de plus en plus vers des ruelles sombres et escarpée. Le terrain idéal pour déstabiliser celui qui dans quelques minutes, rejoindras pour l’éternité les bras de morphée. En course silencieuse, je me dépêche d’avancer pour être en contre-sens, de façon à pouvoir me jeter sur ma cible avec précision. Le moment est venu de lui ôter la vie pour de bon. Il avance, je dois attendre qu’il atteigne la bonne distance pour pouvoir m’élancer. Son emplacement se rapproche, c’est maintenant le bon moment. M’élançant sans un bruit, j’atterrie droit sur ma victime qui semble surprise de voir quelqu’un bondir sur lui. Ma lame brille sous la lumière lunaire. Il n’a pas le temps de comprendre que celle-ci se fige dans sa gorge, le sang commençant à s’écouler de sa plaie, son regard m’observant avec horreur, tandis que ma voix s’élève d’un ton froid et inhumain. « Monsieur Markserreli vous souhaite la bonne soirée. » Son regard semble s’assombrir, tandis que ma lame quitte son épiderme. En réponse, il me lance un gargouillis que je sens féroce, mais déjà la vie est en train de le quitter. Je reste là, à le regarder sans ressentir la moindre once de pitié. S’il en est arrivé là, c’est qu’il le mérite. Sinon, il serait encore là, à marcher comme si rien, ne s’était passé. Nos regards ne cessent de s’affronter, et petit à petit se sent sous mes jambes, son corps s’affaisser, la main s’éloignant de sa fonction de garrot qu’il peinait à maintenir. Encore une fois, se fut une mort brève, bien qu’un peu plus longue qu’à mon habitude je dois l’admettre. En temps normal, j’essaye de ne pas trop penser au passé, car celui me déconcentre. Étonnement, ce fut le contraire ce soir. Essuyant ma lame sur le veston de ma victime. Je me relève sans plus de manière, tournant le dos au reste du monde avant de m’élever à nouveau sur mon perchoir, pour aller effectuer mon rapport. Je sais qu’un jour, je finirais comme cet homme, que je connaîtrais moi aussi les déboires de la mort. Car nul homme n’y échappe. En attendant, je serais celle qui la donne, jusqu’à ce que la roue tourne.





AVATAR — Asuka Ninomiya
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM — Elle est facile celle-là !
VOULEZ-VOUS PRENDRE DES RISQUES ? — Of course ! Sinon je m’en chargerais moi-même 8D /pan/
UN PETIT MOT — Ouais bon okay, okay… Je vous aime huhu ♥ (Maintenant je veux mon salaire ! /PAN/)