un peu con, il n'a jamais été le plus futé des deux eh ! • sarcastique, mais il manque de finesse, de cette elegance qui fait qu'un sarcasme à ce gout doux-amer voyez ?  • fonceur, se jeter dans le tas ? la meilleure des stratégies selon lui • têtu, une vraie tête de mule surtout quand il s'agit de tenir tête à son frère • bourrin, il prend du plaisir à être violent quand la situation le permet • préfère frapper que parler, il aime imprimer des "ferme ta grosse gueule" avec ses phalanges • façon quand il est beaucoup trop stressé et nerveux il a du mal a parler, il a besoin d'inspirer et de visualiser le mot pour le dire... • mange des œufs crues oklm, il les craque à une main et les fait tomber tranquille dans sa bouche pour les gober instantanément • s’entraîne beaucoup à la lance et à l'arc • souvent en compétition avec son jumeau. mais comme on dit hin, qui aime bien châtie bien • insultant • moqueur • rit comme une hyène • mange comme quatre • parle en dormant • est tatoué aussi, comme son frérot • bagarreur • mauvais perdant • inarrêtable • charmeur • arrogant • bavard • attachant • est un sale gosse • rigole de tout et de rien • franc • désordonné • sympathique • protecteur • n'a aucune gène • irritable • tout feu tout flamme • orgueilleux • jaloux • possessif • agis principalement a l'instinct • passe du coq à l'âne • il aimerait bien jouer les marmottes et dormir pendant des heures et des heures, mais en vérité lycos ne dort jamais très bien... il est comme hanté par des visions du passé qui lui file la panique en gorge. c'est ça qui se passe quand on apprend que jeter un gamin dans un tonneau de vin et le balancer à la flotte ça peut le tuer. l'éducation à l'orphelinat c'était pas trop ça.

   

Ton histoire est étroitement liée à celle de ton frère jumeau, Heliodore. vous êtes un, dans bien des façons, tout en étant fondamentalement différents. Toi, Lycos, t'es supposément le plus jeune des deux; bien que rien d'officiel n'a été attesté et inscrit sur un quelconque parchemin. Mais ça se sent ce genre de truc, vous comprenez? Toi tu sais parce que tu peux dire que ça se ressent au plus fond tes tripes et même si t'as toujours eu bien du mal à te l'avouer... T'sais que Lio est celui qui est né le premier. Mais qu'importe, puisque vous êtes soudés !

Soudés comme les cinq doigts d'la main, sauf qu'ils étaient qu'deux.

De souvenir, tu n'as que les visages tous ronds, balafrés et pustuleux des "Mamas" de l'orphelinat en tête. Il les aimait bien, ces mamas. Oh il avait ses préférés, qu'il n'aimait partager avec personne. Mais on y reviendra. Ce qu'il faut surtout comprendre, c'est que cet orphelinat n'était pas le plus chic, ni même le plus doux. Les dames qui s'occupaient des gosses avaient certes une place dans le cœur naze du petit Lycos mais ça n'enlevait pas leur exécrable éducation et leur manque de responsabilité.  D'un point de vue extérieur, il s'agissait là de de vrai monstres.

Mais pensez vous, quand on aime, on ne compte pas ! Puis, t'étais jamais seul. Il y avait toujours Lio pour te tenir compagnie, pour bousculer des petits faibles, pour chercher des noises là où il en avait pas. Vous n'étiez pas les petits caïds de l'orphelinat, loin vous en fallait à ceux là tant vous saviez être adorables quand vous le vouliez. Non, vous étiez juste des gamins un peu turbulents qui prenaient ce qu'ils avaient pour vivre, pour jouer, se défouler et grandir. En vrai, vous pensiez juste  à vous trouver, à vous chercher parmis ce tas d'enfants galeux, tantôt minuscules tantôt grand comme des armoires. Il y avait des jours où il n'y avait que la loi du plus fort qui s'appliquer, et c'est pas les petites Mamas qui savaient arrêter des vagues d'enfants enragés. Certains ont certainement perdu un œil ou une oreille dans la bataille !  Tu prétends même avoir enterré dans le jardin de l'orphelinat le bout d'oreille de  Pipoune qu'était tombé au combat. Mais à vrai dire, tu sais plus trop si c'était toi qui l'avais vraiment enterré ou si t'avais pas juste filé la carne au premier clébard venu... M'enfin, tu gardes quand même le souvenir d'un Pipoune affolé qui creuse des trous dans la cour. Souvenir ~ ♫

Avec tout ça, vous imaginez bien que ça n'allait pas toujours bien entre les enfants de l'orphelinat. En particulier avec un certain Aldrick que toi et ton frère ne pouviez tout simplement pas blairer. C'était tout con. Vraiment. Pour Lio ce n'était qu'un sentiment désagréable à son égard, pour toi... c'était tout simplement de la pure jalousie. Ce petit gosse aux cheveux verts, arrivé tu ne sais plus trop quand, était aimé de tous, et surtout des mamas. Tu sais plus trop qui t'a dit ça, mais un jour, quelqu'un t'as doucement glissé l'idée que... ta mama préférée... allait adopter Aldrick. Dans ton crâne, ça n'a fait qu'un tour ! Bouillonnant et rageux, tu cherches des solutions et finalement, la réponse viendra d'un vieil homme bizarre. C'était que d'la conversation, mais il a dit un truc... un truc qui vous a marquez, toi et Lio. « mettez vos soucis dans une boîte et laissez la s’éloigner à l’horizon » Bah. C'est que vous avez fait, littéralement. Aldrick était un problème à vos yeux, une putain d'épine dans le pied. Les raisons de cette haine d'enfant étaient connes et puériles... mais vous avez fait ce qui vous sembliez juste. Vous avez chopé Aldrick, l'avez foutu dans un tonneau de vin vide et vous l'avez balancé à la rivière. En vrai, vous pensiez pas vraiment que le tonneau irait si loin si vite... en vrai, sur le moment, vous vous êtes dis «  Non mais, on va aller le chercher après. » Sauf qu'il n'y a jamais eu d'après... Jamais.

Alors, d'un commun accord silencieux entre toi et Lio... vous avez décidé de pas en parler. Comme si de pas y penser aller régler le problème, comme si l'existence même d'Alrick allait tout simplement s'effacer d'vos vie, et d'la vie de tous les autres. Au début ça marchait assez bien, les deux-trois premiers jours. Puis Saskya a essayé d'le retrouver. Elle saoulait tout le monde avec. « Mon ami mon ami »... Toi t'était dans le déni alors tu te permettais de te moquer d'elle et sa panique. «  Ouh elle trouve plus son amoureux hahaha » que tu lui disais, en rigolant. Tu sais plus si t'a bouffé un poing de meuf ce jour là, mais tu sais que son regard triste t'a pas mis bien... ni même les mots qui suivirent d'une de tes mamas préférées. « Aldrick est mort, petite idiote. » Mais ça pouvait pas être vrai... haha. Surement pas vrai. Façon on peut pas mourir dans un tonneau. Les tonneaux ça flottent, vous vous en êtes assurés !

Pas vrai ?
Pas vrai que ça flottent...
les... tonneaux.

Ce n'était pas tant la peur de se faire cramer qui t'incendier les poumons de crises les nuits suivantes, ni même la frousse d'un jour subir le même sort. Tu n'as jamais su, à l'époque, ce qu'était ce sentiment violent qui broyait ainsi ta poitrine de petit gosse de 6 ans... mais aujourd'hui tu sais que cette culpabilité et ce remord te hanteront toujours...Ça a été un véritable traumatisme, une folle remise en question... sûrement la plus belle leçon e vie que vous n'ayez jamais reçu... C'était triste à dire... mais cet événement vous a changés. Vous étiez toujours un peu cons, c'est vrai, mais vous vous êtes assagis. Bon ça t'empêchait pas de foncer tête baissée dans la première bagarre venue, ni même de te moquer du petit gros du boulanger, maiiis...c'était différent. J'dis pas que tu tournais sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler, parcequ'on sait très bien que tu risquerais de l'avaler, mais y'avait une remise en question qui parfois te faisait un peu réfléchir.

La suite, Lio serait plus à même de la raconter que toi... mais tu vas faire un effort. C'est vers vos dix-onze ans que vous avez été adopté ! Youhou ! Une famille ! Un papa, pour être exact. Il était fort ce papa. C'était un militaire ! Il n'avait pas de conjoint, ni même d'autres enfants, mais qu'importe vue qu'il vous avez vous. T'as jamais compris pourquoi il en avait prit deux, de gosses, mais façon, si il avait choisis que Lio, sans doute te serais-tu enfuis pour le rejoindre ! Il nous a bien éduqué en tout cas. Le genre de papa sympa, mais dur, qui contrairement aux mamas de l'orphelinat, avait un brin de responsabilité et d'éducation à vous inculquer.

C'est là que vous avez commencés à prendre le nom de Valverde.

C'était bizarre au début, mais tu t'y es vite habitué. Puis t'as apprit que vous étiez pas juste des laissés pour compte... que vous aviez une vraie famille, quelque part... qui vous attendez. Que fut ta surprise de voir débarquer Lio pour te dire qu'il va tout faire pour retrouver vos vrais parents. Et toi... toi... Toi tu t'es dis que c'était une bonne idée de faire ton kéké et donc de dire que t'en avais rien à foutre alors que c'est pas dutout vrai. Toi aussi tu veux connaître la vérité, mais t'es tout simplement trop fière pour te la jouer sentimental face à ton frère... Qu'est que tu peux être con des fois (toujours)

Après vous n'avez pas vraiment eu d’autres événements notables. Vous avez rejoins l’école militaire, vous avez fait vos armes, vous avez été titularisés. Le paternel est à la retraite maintenant, mais il a grimpé les échelons pendant un moment avant de s’arrêter pour un repos bien mérité. Puis là, si ton frère n'a pour but que de faire fortune pour retrouver votre passé perdu, toi tu l'aides en secret, tout en rêvant de marquer l'histoire en devenant un héro, ou un truc gnangan du genre...

Un rêve de gosse qui reste gravé en toi...