• Once
    Upon a time
    Depuis ses balbutiements, le monde de Magna n’a jamais connu qu’une seule chose : La violence. L’affrontement était le quotidien de tous, hommes, femmes et enfants, sans répit, sans pitié, sans compassion, une haine violente et meurtrière. Les peuples étaient divisés en de nombreux clans montrant leurs appartenances, leurs raisons d’être, leurs conflits. Ces clans n’étaient que des excuses, des prétextes à guerroyer plus encore si bien que très souvent, des alliances se formaient et se déchiraient. Nombreux étaient ceux qui désiraient la paix, et plus nombreux encore étaient ceux qui recherchaient la guerre...
  • Annonces
    22.o4 Ouverture du forum
    xx.xx Bla Bla
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  • Intrigue
    C'est la guerre ! Le Roi de Cinis, a officiellement déclenché les hostilités en accusant le royaume mercantile de Petram d'être la source de tous leurs maux. Une déclaration aussi soudaine qu'inattendue, mais pourtant suivie par une majorité de la population Cinisienne. L'Empire magique de Nix, lui, se contente de faire la sourde oreille aux nombreux tapages qui touchent les contrées voisines, trop occupé à gérer la crise grandissante entre noblesse et populace. Quant à la nation matriarcale de Nebula, la préservation de la paix au sein de ses frontières est bien plus importante que la probable annexion d'une contrée voisine.
  • Cinis
    7
    Nix
    5
    Petram
    4
    Nebula
    5
  • Scénarios
    Prince héritier : Héritier direct de l'Empereur, vous vouez une haine sans limite à l'Impératrice désignée. Pour vous, ce système de désignement est à l'origine de tous les maux qui touchent le pays depuis que l'institut s'intéresse de près au pouvoir. De fait, vous réfutez tout ce que peut avoir décidé l'Impératrice et n'attendez qu'une seule chose : Être à la tête de la nation afin de mettre un terme aux manipulations de l'institut.
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you're a poison in my veins. (aldrick)
Saskya
Saskya
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Il y avait longtemps. Trop longtemps, visiblement. Des mois que cette guerre était devenue plus ou moins froide. Pas de batailles. Pas d’affrontements. Le calme avant la tempête. Aux dires de certains anciens de Cinis, tout ça était prévisible, c’était comme ça que ça devait se passer parce qu’une guerre avait besoin d’être nourrie. Il fallait du sang. Des morts. Des larmes. Des drames. Toi, Saskya, tu te moquais bien de la politique, tu te fichais complètement des raisons qui poussaient Petram et Cinis à s’affronter, encore et encore, lorsque tout était plus ou moins calme, tu ne t’en préoccupais guère. Cependant, tu étais un soldat de Cinis, et ça, tu ne pouvais ni l’ignorer, ni l’oublier, surtout quand la guerre, la vraie, revenait frapper aux portes de ton pays. La bataille d’Arioch faisait couler le sang depuis quelques jours déjà, le champ de bataille se nourrissait de la mort, peu importe le camp, le pays, les vies tombaient, d’effaçaient, disparaissaient et toi, tu étais ailleurs, détachée, presque insensible aux horreurs qui se déroulaient sous ton nez parce que tu avais la tête ailleurs. Ça devait arriver, n’est-ce pas ? Ton passé. Il allait bien finir par te rattraper, un jour, tu aurais dû t’en douter. Ce a quoi tu ne t’attendais pas, mais alors vraiment pas en revanche, c’était la manière avec laquelle tes histoires d’orpheline allaient revenir faire irruption dans ta vie. Tu avais toujours aspiré à la vérité concernant ce petit garçon … il avait disparu, du jour au lendemain. Il était là, ce matin-là. Il n’était plus là, ce soir-là. Et pourtant, personne n’avait semblé se poser de questions, personne à part toi. Aujourd’hui, tu savais qu’il y avait des responsables et même si tu ignorais toujours qui ils étaient, tu savais que tu n’étais pas loin de leur mettre la main dessus …

***

« Est-ce que tout est clair pour vous, Wynisen ? » Tu tournes la tête, reposant ton regard sur le Capitaine, ton supérieur. Là, devant toi, il a posé une fiole transparente contenant un liquide sombre. Du poison. Ton objectif est simple : infiltrer le camp le plus proche, et verser le contenu de ce flacon sur les réserves de nourriture de l’ennemi. Si tu réussissais ton coup, tu serais responsable de la mort de pas mal de soldats ennemis et surtout, tu permettrais à ton camp de prendre un petit avantage pour un temps du moins. En clair, ta mission était d’une importance vitale, pas étonnant que face à toi, le Capitaine paraisse autant sur les dents. « Tout est très clair, Capitaine. » Là-dessus, tu viens attraper la petite fiole que tu viens placer en sécurité dans tes affaires.

***

Infiltrer le camp ennemi n’était pas chose aisée, évidemment. En tant de guerre, chaque soldat se devait d’être prudent, et méfiant. Cependant, à l’inverse, le temps n’était pas aux formalités, à l’administration, aux vérifications ou encore aux protocoles. Il avait suffi que tu te débarrasses de tout ce qui aurait pu rappeler Cinis sur toi et que tu tâches de te fondre dans la masse. Tu avais réussi ton coup en venant en aide à un soldat blessé, en prodiguant quelques soins de base en attendant une prise en charge … cette simple action t’avais accordé un passe-droit pour le cœur même du camp. Tu n’avais pas d’arme. Te faire passer pour un soldat de Petram aurait été bien trop risqué, tu avais donc laissé tes armes en arrière, tes cheveux relevés, un – faux – doux sourire sur le visage, tu avais l’air d’une infirmière, ou d’une simple citoyenne qui offrait de son temps pour les soldats de son pays. C’est donc après avoir offert ton aide à droite, à gauche que tu avais fixé ton regard sur la réserve. La tente de fortune était effectivement gardée mais tu étais persuadée de pouvoir passer si tu parvenais à mentir sans te rater. Un soupire. Tu t’avances finalement vers le garde lui offrant un sourire léger, un peu gêné, tu prends une voix douce, bien différente de ta voix habituelle bien plus déterminée et autoritaire. « Veuillez m’excuser soldat … nous manquons de bandages et d’eau potable pour quelques blessés, puis-je me permettre ? » Comme signe de soumission, histoire de prouver que tu obéiras et suivras ses potentielles instructions, tu baisses les yeux observant un instant ses pieds … jusqu’à ce qu’il se décale, laissant simplement échapper un « Fais vite, femme. » qui ne manque pas de te faire grincer des dents. Maintenant, tu y es. Il ne te reste plus qu’à mettre la main sur le stock de nourriture pour y verser le poison, et tu pourras quitter ce camp.