Depuis ses balbutiements, le monde de Magna n’a jamais connu qu’une seule chose : La violence. L’affrontement était le quotidien de tous, hommes, femmes et enfants, sans répit, sans pitié, sans compassion, une haine violente et meurtrière. Les peuples étaient divisés en de nombreux clans montrant leurs appartenances, leurs raisons d’être, leurs conflits. Ces clans n’étaient que des excuses, des prétextes à guerroyer plus encore si bien que très souvent, des alliances se formaient et se déchiraient. Nombreux étaient ceux qui désiraient la paix, et plus nombreux encore étaient ceux qui recherchaient la guerre...
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22.o4 Ouverture du forum xx.xx Bla Bla xx.xx Bla bla
Intrigue
C'est la guerre ! Le Roi de Cinis, a officiellement déclenché les hostilités en accusant le royaume mercantile de Petram d'être la source de tous leurs maux. Une déclaration aussi soudaine qu'inattendue, mais pourtant suivie par une majorité de la population Cinisienne. L'Empire magique de Nix, lui, se contente de faire la sourde oreille aux nombreux tapages qui touchent les contrées voisines, trop occupé à gérer la crise grandissante entre noblesse et populace. Quant à la nation matriarcale de Nebula, la préservation de la paix au sein de ses frontières est bien plus importante que la probable annexion d'une contrée voisine.
Cinis
7
Nix
5
Petram
4
Nebula
5
Scénarios
Prince héritier : Héritier direct de l'Empereur, vous vouez une haine sans limite à l'Impératrice désignée. Pour vous, ce système de désignement est à l'origine de tous les maux qui touchent le pays depuis que l'institut s'intéresse de près au pouvoir. De fait, vous réfutez tout ce que peut avoir décidé l'Impératrice et n'attendez qu'une seule chose : Être à la tête de la nation afin de mettre un terme aux manipulations de l'institut.
Couvert de bandages dans tout les sens, je remercie la personne qui a eut la gentillesse de m’héberger le temps que je sois un minimum en forme. C’est pas tout, mais ma mère et ma cadette doivent s’inquiéter… Elles doivent sûrement être en pleure, en pensant nous avoir perdu Père et moi. Le problème, s’est qu’avec les indications que j’ai, je sais que je suis au nord d’Hirlam. C’est vachement plus au nord de mon patelin, ça va prendre un sacré moment avant de les retrouver, aussi, je ne peux pas me permettre de rester plus longtemps. Le village m’attribue généreusement un guide qui m’amène jusqu’à la grande route avant de rebrousser chemin, me laissant seul.
Bagage sur l’épaule, la progression est difficile. Même si je me suis en grande partie remit de mon naufrage, mon corps a encore du mal à suivre le rythme. Les pauses sont fréquentes et un peu trop longue à mon goût, malheureusement, je n’ai pas vraiment le choix. Heureusement, mes hôtes ont consenti à me confier un harpon, histoire de pas être totalement sans défense sur la route, sait-on jamais. Je l’ai jamais utilisé sur des humains et j’espère ne pas avoir à le faire, mais je devrais pouvoir m’en sortir contre un monstre ou je ne sais bête sauvage. Après tout, c’est comme pour le poisson, me suffit juste de planter le bout pointu et éviter qu’on me le fasse avant.
Toutefois, la grande route ne porte pas son nom pour rien. Y a quand même du monde qui l’emprunte et s’est tant mieux, car, même si la solitude et le silence qui l’accompagne me dérange pas trop, je dirais pas non à un compagnon de voyage. Peu importe le temps que nous passons ensemble, échanger quelques mots, c’est tout ce que je demande, histoire d’éviter de penser à Artificia.
Nous savons que nous ne sommes plus très loin d'Hirlam quand nous arrivons à nous perdre dans la forêt imposante, que l'on nomme La Sylve, qui entoure la citée de Nix. Vous connaissez le chemin, vous l'avez déjà emprunté par le passé. Mais pas seul. Et vous devez bien avouer qu'un peu de compagnie ne serait pas trop de refus après ces quelques jours à traverser la frontière en solitaire. Vous êtes sur le dos d'un magnifique cheval des clairières du bois étincelant de Cinis. Vous ne le connaissez pas trop ce cheval, et à vrai dire il ne vous met pas bien à l'aise. Vous essayez de le faire avancer plus vite, quand votre mal est mis en patience, mais rien y fait l'animal ne vous répond pas. Par chance vous empruntez la grande route qui passe au milieu de la forêt. C'est une simple ligne droite qui amène finalement sur la clairière qui accueille la capitale du pays. Vous savez que vous n'en avez plus trop pour longtemps, peut-être quelques heures. La fraîcheur du matin se fait sentir, le sentier est humide et le soleil bien que présent au dessus de nos têtes, ne protège pas de la petite brise glaciale. Si vous fermez les yeux mon prince, vous pouvez vous imaginer encore à Cinis. Ce simple fait vous ramène à de vieux souvenir et à l'image de votre père, de votre sœur et de ceux que vous laissez pour un petit moment. Vous pensez à ceux que vous reverrez à Nix, et ça vous permet de ne pas avoir le cœur trop meurtri. Puis, vous observez au loin quelqu'un marcher tout seul, en bordure du chemin. Vous avez croisé du monde sur la route, mais cette personne semble bien seule et affaiblie. En vous approchant vous remarquez les bandages, et bientôt le visage de l'inconnu. Un garçon pas plus âgé que lui et qui semble fatigué. Vous attendez d'être à son niveau pour baisser la capuche de votre cape, couvrant votre visage. Vous tentez un sourire aimable.
- Bonjour.
Le jeune homme tient contre lui une sorte de harpon à la lame qui ne semblant pas taillée depuis longtemps. Quant à vous, vous portez contre votre taille votre fidèle épée, bien à la vue et pouvant repousser ceux qui tenterait quelque chose. Car il ne faut pas être un idiot pour remarquer que vous avez une certaine richesse sur vous. Même si vous cachez vos habits derrière votre cape toute simple, d'un tissu peu épais, vous avez tout de même avec vous de beaux sacs bien fabriqués portés par votre cheval, un magnifique étalon. On sait très vite que vous êtes quelqu'un de la noblesse. A Cinis c'est un simple détail, puisque la nation ne fait pas de grande distinction de classes, et tout ce fait au mérite. Mais à Nix, c'est une autre affaire. On parle même d'un peuple qui commence à gronder.
- Je ne te dérange pas ? On peut se tutoyer ?
On pouvait sentir une sorte d'excitation dans votre voix. Oui, vous êtes content de croiser quelqu'un de votre âge dans le coin, une simple présence et chaleur humaine vous fait du bien. Vous descendez alors de votre cheval, peu souplement, manquant de tomber sur les fesses, et tout en époussetant votre veste, vous tendez votre main dans la direction du garçon :
- Proba. Si tu savais comme je suis content de te croiser. Tu viens du coin ?
Vous n'allez pas lui faire de suite une remarque sur son actuel état de santé, vous n'êtes pas mal non plus avec vos cernes, vos cheveux ébouriffés, vos bottes pleine de terre séchée et votre visage brûlé sur la partie gauche. Vous faite un magnifique duo.
Hs ; à toi de voir si flyn connaît et reconnaît le prince de cinis, selon ce qu'il connaît un peu de la royauté etc. il a le droit de ne pas connaître proba, le nom peut être assez commun et souvent emprunté (-;
Flyn
Lun 6 Mai - 22:53
ft. Proba
Not just a travel
Si le silence est simplement dérangé par les sons de la forêt, le bruit caractéristique des sabots sur la route se fit entendre. Je ralentis la cadence, jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, afin d’apercevoir un homme, apparemment noble, si j’en juge ses apparats, puis c’est pas tout le monde qui peut s’acheter un tel cheval… Enfin, j’imagine ? Je sais pas trop en fait. Y en a pas beaucoup de ces bestioles là au village, y en a même pas du tout je dirais.
« Bonjour. »
De simple politesse, pour l’instant. Le gars paraît amical, ce serait mal vu que je ne réponde pas à ses salutations. D’ailleurs je remarque, mais il a un sacré coup sur le côté du visage. Qu’est-ce qui a bien pu lui faire un truc pareil ? J’avoue être un peu curieux pour le coup, mais faudrait non plus que je fasse une gaffe.
En dépit de son rang visiblement supérieur au mien, il m’accoste amicalement, demandant même s’il ne gêne pas et s’il est possible de se tutoyer. Ça ce voit, c’est pas un noble d’ici. S’il était de Nix, il m’aurait sans doute pas adressé la parole. Soit il vient de Cinis, soit ce doit être un riche marchand de Petram. Allez savoir.
« Nop. Y a pas d’problème, fais comme ça t’arrange. »
Il est clair que, si je peux m’éviter les courbettes et autres manières d’usages, je dirais pas non. En tout cas, le gaillard à l’air drôlement joyeux, peut-être est-il sur les routes depuis un moment et le fait de croiser quelqu’un le met en joie ? Peut-être que nos âges apparemment proche y sont pour quelque chose aussi. En tout cas, il semblerait que ça fasse un moment qu’il ne soit pas descendu de son canasson, vu comme il manque de se retrouver le cul au sol. Heureusement, il arrive à tenir sur ses jambes.
Il se présente alors sous le nom de Proba. Proba, Proba. Ça me dit quelque chose, je l’ai forcément entendu lors d’un passage à Edogrist… Mais j’arrive plus à me souvenir clairement. En tout cas, il affirme être heureux de me croiser. Ouai, ça doit vraiment faire un moment qu’il a vu personne.
« Flyn, ‘chanté. J’suis pas vraiment d’coin. Mon patelin est vachement plus dans l’sud. »
Et c’est pas peu dire. Hirlam est encore dans un petit bout de temps. Quand j’y repense, je me suis jamais rendu à la capitale… En même temps, j’ai rien à y foutre. Puis ça doit être blindé de noble, un gars comme moi n’y aurait pas sa place.
« Dirais qu’tu viens d’loin. »
Une façon comme une autre de discuter. Parce qu’on a que ça à faire : Discuter.
Vous essayez de deviner l'accent de ce jeune garçon. Peut-être celui des citoyens au sud de Nix, habitant vers la ville portuaire d'Edogrist. Vos suppositions se confirment quand il vous dit ne pas vraiment être du coin. Plus au sud, vous devinez qu'il emprunte la grande route pour se rendre là-bas.
- Edogrist ?
Pas vraiment. Vous n'êtes pas un expert non plus du pays et de ses petits villages. Ce garçon a l'air d'être un sacré gaillard, hormis ses bandages et son visage fatigué, il marche seul sur cette longue route. Ses jambes ont l'air musclées, c'est un habitué de l'effort physique. Proba n'ose pas lui demander ce qu'il fait dans la vie, de peur qu'il lui retourne la question. Ma foi, écoutez, je suis Prince. Vous n’étiez pas vraiment à l'aise avec ce titre ces derniers temps, et bientôt les rumeurs sur vous vont enfler. Mais vous n'envisagez pas de vous faire passer par quelqu'un d'autre. Vous devez simplement être plus prudent.
Flyn, comme il s'est nommé, devine lui aussi que votre accent n'est pas d'ici. Bien que le vôtre ne soit pas trop marqué, il est évident que vous avez cette voix grave et calme que possède les gens du nord. De plus, vos habits et votre cheval montre bien que vous ne les avez jamais achetés à Hirlam.
- Non, en effet, je viens d'Imil, je fais route jusque Hirlam.
Votre engouement de rencontrer quelqu'un vous avez fait oublier que vous deviez rester discret. Vous ne pouviez pas expliquer les véritables raisons de votre venue à la capitale de Nix. Mais vous ne pouviez mentir, surtout à ce garçon pas plus grand que vous et qui n'a pas l'air bien méchant. Vous observez encore une fois ses bandages, intrigué, vous demandant si ce n'était pas un soldat qui fuyez la guerre de Cinis et Petram. Les personnes blessées doivent se reposer et non marcher sous cette chaleur exténuante. Exténuante pour vous, qui connaissez un peu trop les chaleurs en dessous de zéro.
- J'y pense, as-tu faim ? Je m'arrêterai bien quelques minutes pour laisser mon cheval brouter, et manger quelque chose. J'ai aussi un délicieux vin de Cinis, est-ce que tu veux y goûter ?
C'est vrai que vous avez la croûte. Mais vous voyez bien aussi que ce Flyn ne semble pas bien aller, peut être que ce harpon lui sert surtout à se tenir bien pour marcher ? En tout cas il est l'heure d'un bon déjeuner, et vous ne ratez jamais une occasion de partager un repas avec quelqu'un.
Flyn
Dim 12 Mai - 3:02
ft. Proba
Not just a traval
En entendant que mon village se trouve plus au sud, Proba émet l’hypothèse que ce dernier soit Edogrist. Je secoue la tête.
« Nop. J’suis pas autant du sud qu’ça. Mon patelin est sur la côté, pile au milieu d’Hirlam et Edogrist. »
Je me verrais mal vivre à Edogrist. Y a vachement plus de monde. Nan, je suis bien plus heureux dans notre coin paumé, loin de la grande route. Comme ça, les nobles, ils passent pas souvent, on peut faire notre vie sans être dérangé
Lorsque je lui retourne sa question, le jeune homme confirme mes suppositions et me déclare alors faire route vers Hirlam depuis Imil. Imil ? Il vient de Cinis ? Eh ben, il a fait pas mal de trajet depuis là-bas. Mais pourquoi a-t-il quitté Cinis ? Il ne s’y sentait pas à sa place ? De ce que j’en ai entendu, là-bas, on récompense le travail, contrairement à ici où on privilégie les capacités magiques. Le problème de la nation du nord, c’est la guerre qu’elle a décidée de mener à Petram.
« J’vois. Fait un sacré bout d’chemin. »
Je sais pas précisément où ce situe Imil, mais j’imagine que c’est loin. J’ai jamais quitté mon village côtier et sur terre, j’ai bien plus de mal à me repérer qu’en mer.
Alors que nous pourrions poursuivre notre route, Proba me demanda si j’avais faim, que c’était en tout cas son cas et qu’il avait un « délicieux » vin de Cinis, selon ses dires, il me propose même d’y goûter. Je me vois mal refuser pareille proposition, surtout venant d’un sympathique gars comme lui.
« Mon patelin va pas s’envoler. Pourquoi pas du coup. »
Avec quelques difficultés et l’aide de mon harpon, j’arrive à me poser sur le bord de la route. P’tain. Je pensais pas autant peiné à cause de mes blessures. Je dépose alors mon bagage à côté de moi avant de me tourner vers Proba.
« Alors. Qu’est-ce vous avez à y faire à Hirlam ? »
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